dimanche 21 avril 2013

Je consomme donc je suis



Gene Brockhoff, Je consomme donc je suis, Allemagne, 2010

Dans la société de consommation moderne, le neuf et le beau ne suffisent plus : il faut posséder (parfois en plusieurs exemplaires) les produits dernier cri les plus performants. Les achats ne sont plus destinés à répondre à des besoins fondamentaux, mais à satisfaire nos désirs, à être enviés, à épater. Conséquence : le bonheur que procure l’acquisition d’un nouvel objet est toujours plus éphémère ; nous sommes en proie à un sentiment d’insatisfaction permanente. De plus, la durée de vie des produits ne cesse de diminuer, conduisant à l’épuisement des ressources et à l’accumulation des déchets. Derrière l’attitude de ces acheteurs boulimiques se profile un véritable scénario catastrophe. Est-il trop tard pour arrêter la machine que nous avons lancée ? Sociologues, psychologues, philosophes, spécialistes du marketing et de la publicité reviennent dans ce documentaire de Gene Brockhoff sur les limites du consumérisme et notre recherche effrénée du bonheur.
Source : Arte




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...