lundi 21 avril 2014

A-t-on découvert les ondes de la gravitation ?



Science publique par Michel Alberganti
A-t-on découvert les ondes de la gravitation ? 18.04.2014
avec :
François Bouchet, directeur de recherche au CNRS, travaillant en cosmologie a l'Institut d' Astrophysique de Paris, et Coordinateur scientifique du projet Planck pour HFI.
Marc Lachieze Rey, directeur de recherche au CNRS en Astroparticule et Cosmologie
Aude Bernheim, ingénieure Agronome, Diplomée d'un Master Recherche Approches Interdisciplinaires du Vivant au CRI. Actuellement en mastère spécialisé Politiques et Actions Publiques pour le Développement Durable.
Jacques Treiner, physicien, professeur à Sciences-Po Paris et ex-professeur à l'Université Pierre et Marie.
L’histoire de la physique est jalonnée de ces moments d’enthousiasme où surgit une nouvelle théorie mais aussi, et peut-être surtout, de moments d’exaltation lorsque l’une de ces théories se trouve confirmée par une expérience ou une observation. Ce fut le cas le 17 mars 2014 avec la publication d’une étude révélant la détection d’ondes gravitationnelles émises quelques infimes fractions de secondes après le Big Bang, il y a 13,8 milliards d’années. L’équipe de chercheurs américains dirigée par John Kovac du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics et Clement Pryke de l’université du Minnesota a présenté les résultats de deux années d’observation à l’aide du télescope Bicep2 installé au pôle Sud. Et ils affirment avoir identifié la trace d’ondes gravitationnelles dites primordiales car elles datent de cet événement inimaginable qu’est le Big Bang. Cet instant où tout a jailli du rien.
Extraordinaires, improbables empreintes cosmiques de l’instant de la naissance de notre Univers, ces ondes gravitationnelles resteraient donc perceptibles aujourd’hui. Une trace qui s’intègre au fameux fond diffus cosmologique, ce rayonnement fossile datant de 380 000 ans après la Big Bang et détecté en 1964 par Arno Penzias et Robert Wilson, prix Nobel 1978. Déjà, on parle de John Kovac et de Clement Pryke pour un prochain prix Nobel. Leur découverte, si elle est confirmée, vérifie une prédiction d’Albert Einstein dans sa théorie de la relativité générale. Selon lui, il s’agit de  déformations de l’espace-temps qui se propagent dans l’espace comme des ondes à la surface de l’eau. Jamais, pourtant, les physiciens n’ont réussi à les observer directement même si Russell Hulse et Joseph Taylor, prix Nobel 1993, ont mis leur existence en évidence en 1974 grâce à l’observation d’un pulsar binaire.
Source (et suite) du texte : FC



Science publique par Michel Alberganti
Club Science Publique : Que savons-nous sur... la gravité ? 17.05.2013
avec :
Yves Sacquin, physicien CEA et travaille sur l’expérience GBAR au Cern, de mesure de la gravitation sur l’antihydrogène.
Jacques Treiner, physicien, professeur à Sciences-Po Paris et ex-professeur à l'Université Pierre et Marie.
Pierre-Henri Gouyon, professeur au Muséum National d'Histoire Naturelle, à l'Agro Paris-Tech et à Sciences Po
Etienne Klein, physicien, professeur à l'Ecole centrale à Paris et directeur du laboratoire de recherche sur les sciences de la matière au CEA (Commissariat d’Energie Atomique), docteur en philosophie des sciences, spécialiste du temps

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