jeudi 11 septembre 2014

JFK et le 11 septembre





Entretien avec Laurent Guyénot à propos de son livre JFK et le 11 septembre, 50 ans de manipulation, Ed. Blanche, 2014
L'auteur est ingénieur (Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées, 1982) et médiéviste (docteur en Études Médiévales à Paris IV-Sorbonne, 2009). Il se consacre depuis trois ans à l’histoire profonde des États-Unis, où il a vécu cinq ans.
Commande sur Amazon : JFK 11 Septembre : 50 ans de manipulations




Interview de Laurent Guyénot (Radio Courtoisie, 2014)

Les parallèles entre l'assassinat de Kennedy et le 11 septembre sont nombreux. Chacun de ces deux événements truqués a été conçu pour justifier l'invasion d'un pays et le renversement de son régime hostile : Cuba dans le premier cas, l’Afghanistan dans le second - à la différence près que l'invasion de Cuba a été finalement annulé. Chacun des deux crimes sous fausse bannière a précédé un second mensonge qui a justifié une autre guerre, menée unilatéralement par les Etats-Unis contre un pays lointain : l'incident bidon du Golfe de Tonkin a justifié l'agression contre le Nord-Vietnam, et le mensonge des "armes de destruction massive" de Saddam Hussein a justifié la guerre contre l'Irak. Contrairement aux eux crimes initiaux, les deux mensonges secondaires sont aujourd'hui largement reconnus comme tels. Dans les deux cas, le complot trouve sont origine au cœur de l'Etat profond, et sert directement les intérêts du complexe militaro-industriel et de ses parasites. Dans les deux cas, le but de l'opération a été de traumatiser la nation américaine par un crime à même de de soulever dans l'opinion publique la peur et la haine d'un ennemi stéréotypé : le communisme dans le premier cas, l'islamisme dans le second.
Il est intéressant de mettre également en regard les méthodes de préparation et d'exécution des deux événements profonds, car on y décèle un pattern caractéristique qui permet une théorisation des crimes sous "fausse bannière", et donc une capacité accrue de les démasquer. Peter Dale Scott a par exemple souligné que, dans les deux cas, la désignation du faux coupable (patsy) est quasi instantanée, tout comme l'identification de l'arme du crime. Oswald a été arrêté et confondu dans l'heure qui a suivi son crime supposé. Ben Laden, lui, n'a pas été arrêté mais son nom martelé sur tous les plateaux télévisés par une flopée d'experts en terrorisme, dans les heures suivant l'effondrement des tours. Le but recherché est de couper court au plus vite à toute théorie alternative, inspirer confiance dans l'efficacité du pouvoir tout en marginalisant par avance tous les sceptiques. L'information officiel va en fait anéantir les efforts de l'opinion publique pour donner elle-même sens à l'événement, formuler des hypothèses, débattre. (p.165-166 - L'art du "patsy")

Le Pentagone, placé sous le contrôle de Rumsfeld, est l'un des centres névralgiques de l'Etat profond, en même temps que le cœur du complexe militaro-industriel. Le 10 septembre 2001, la veille des attentats, Donald Rumsfeld annonce publiquement que 2,3 trilllons (2 300 milliards) de dollars manquent dans les comptes du Département de la Défense pour l'année 2000, qui s'ajoutent à 1, 1 trillons manquent pour 1999 (le tout sous la responsabilité de son prédécesseur William Cohen), à titre de comparaison, cela représente plus de mille fois les pertes colossales de l'entreprise Enron qui déclenchèrent la même année des faillites bancaires en chaîne. Le mystère de ces trillons évaporés devait être éclaircis par les analystes financiers de la Resource Services Washington (RSW), civils indépendants du Pentagone. Par malchance, leurs bureaux furent détruits par "Al-Quaida" le lendemain matin. En effet, plutôt que de frapper le Centre de Commandement sur la façade est du Pentagone (où le Secrétaire à la Défense et les principaux officiers supérieurs avaient leurs bureaux), les pirates de l'air ont préféré, au prix d'une improbable spirale descendante à 180 degrés qui dura trois minutes (selon le National Transportation and Safety Board), frapper la façade ouest du batiment ou se trouvaient les bureaux comptables. Les 34 experts de la RSW périrent dans leurs bureaux, comme le mentionne la biographie du chef de l'équipe Robert Russel pour le National 9/11 Pentagon Memorial : "Le week-end avant sa mort, Russel avait convié toute son équipe chez lui déguster des crabes. Iles fêtaient la finalisation de la clôture du budget de l'année fiscale. Tragiquement, toutes les personnes qui assistaient à cette fête furent impliquées dans l'explosion du Pentagone, et on maintenant disparu". Le cas de Bryan Jack est une insulte plus grande encore à l'intelligence du public : par chance, ce membre éminent du l'équipe d'expert financiers n'était pas à son bureaux du Pentagone le 11 septembre 2001. Mais par malchance, il était dans l'avion AA77 qui s'y écrasa. Selon les termes de la base de données des victimes établies par le Washington Post : "Bryan C. Jack était responsable de la réduction du budget de la Défense américaine. Il avait embarqué dans le vol Americain Airlines 77, pour un voyage d'affaires en Californie, quand son avion s'écrasa sur le Pentagone, là où, tout autre jour, il se serait trouvé au travail sur son ordinateur." (p. 186-187 - Anatomie de l'Etat profond)

Dans le cas du WTC, une poignée d'individus, en deux ou trois jours seulement, ont pu aisément dissimuler des mini-bombes nucléaires à peine plus grosses qu'une pomme, tous les cinq ou dix étages à proximité des colonnes centrales, et les mêmes personnes ont pu déclencher la séquence d'explosions. En revanche, la démolition des mêmes Tours jumelles par de la nano-thermite aurait nécessité des centaines de gens travaillant pendant des mois, faisant des dégâts à tous les étages pour fixer les explosifs directement sur les colonnes centrales. Le professeur Neils Harrit a estimé la quantité nécessaire minimale de nano-thermite à 29 000 tonnes. Cela aurait demandé plus d'un millier de camions, dont le simple déchargement aurait mobilisé une  équipe à plein temps pendant plus d'un mois. La discrétion, dans ces conditions, est purement et simplement inconcevable. (p.248-249 - Sayanim)
Extrait de : JFK et le 11 septembre
Commande sur Amazon : JFK 11 Septembre : 50 ans de manipulations


Voir aussi la page : La double imposture du 11 septembre Les héros sacrifiés du 11 septembre / Peter Dale Scott et l'état profond / Réseau Gladio / USS Liberty

* * *



Interview de Eric Laurent pour son Livre "La face cachée du 11 Septembre"' (RTS, Mise au point, 2004)



Site officiel : Eric Laurent

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...