mercredi 19 novembre 2014

La glace à trois faces


LA GLACE À TROIS FACES (France, 1927)
La triple vie d’un jeune homme passionné de vitesse, d'après la nouvelle éponyme de Paul Morand. Pour cet exercice de style novateur, Jean Epstein filme le héros sous quatre angles différents, le réel et les souvenirs de ses trois amoureuses, et produit au final une petite merveille de précision. Un chef-d'oeuvre du cinéma muet, estampillé 1927.
"Négligeant trois rendez-vous voisins, donnés à, ou par trois femmes très différentes, un jeune homme, content d'être comme en vacances, seul et libre, sort sa voiture ‘grand sport’ du garage et roule... tant, qu'il se casse la figure sur le bord de la route de Deauville. Une hirondelle volant encore plus vite que la voiture ne roulait, avait assommé d'un petit coup de bec entre les deux yeux celui qui fuyait l'amour."(Jean Epstein). Adapté d’une nouvelle éponyme, publiée par Paul Morand dans L’Europe galante (1927), La glace à trois faces retrace donc, à travers un récit déconstruit, la triple vie d’un jeune homme passionné de vitesse (René Ferté), qui préfère le volant de sa Bugatti aux bras de ses maîtresses. Un thème "moderne" et très cinématographique dont Jean Epstein s’empare avec virtuosité. Car pour cet exercice de style novateur, le cinéaste filme le héros sous quatre angles différents, le réel et les souvenirs de ses trois amoureuses, et produit au final une petite merveille de précision.
Source : Arte

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