lundi 8 décembre 2014

Affaire Amidlisa

Affaire Amidlisa : appel à la mobilisation le 8 décembre
(Article du site Donde Vamos - 26 novembre 2014)

Dans moins de deux semaines, le procès en appel pour dénonciation calomnieuse de l'affaire Amidlisa aura lieu. Dans ce dossier sordide, trois enfants ont dénoncé des viols collectifs, et ont dit avoir asssité à des meurtres d'enfants. Il est essentiel de venir en masse pour montrer un soutien citoyen à la famille de ces trois enfants.

Ce qui est reproché à Sophie, la mère des enfants, c'est tout simplement d'avoir porté plainte, même pas pour des viols mais pour une agression sexuelle. Le lendemain, elle perdait ses enfants, placés en foyer par le procureur avant d'être confiés à la garde exclusive de leur père qu'ils dénonçaient. Pendant des jours, elle n'a pas su où se trouvaient les trois petits.


Voici le récit de cette affaire par la grand-mère des enfants:



Que doit faire une mère dont la fille revient visiblement traumatisée d'une visite chez son père, et qui raconte une agression sexuelle par un copain du paternel? Doit-elle prendre a priori sa fille pour une menteuse? OU doit-elle prendre le risque d'une condamnation pour dénonciation calomnieuse avec des dommages et intérêts démentiels à verser à la "victime" (le père)?

Rappelons que le code pénal (article 40) oblige toute personne ayant connaissance d’un crime ou de mauvais traitements infligés à un mineur âgé de moins de 15 ans ou à une personne particulièrement vulnérable, d’en informer les autorités judiciaires ou administratives.
Tout adulte normal va alors directement à la police ou à la gendarmerie, où on va lui dire qu'il doit porter plainte. Et là, c'est le cercle vicieux. Comme la très très grande majorité de ces affaires sont classées sans suite, un boulevard est ouvert pour toute personne accusée qui souhaiterait arrondir ses fins de mois via la plainte pour dénonciation calomnieuse.
Il s'agit d'un procédé utilisé à grande échelle, surtout depuis qu'un classement sans suite est considéré comme un jugement.
Parce que dans ce dossier, ce qui est incroyable c'est que la justice n'a jamais jugé la question des viols: on ne peut donc pas affirmer qu'ils n'ont pas eu lieu. Sur la base de quoi, alors, condamner Sophie et Jack, son ebau-père qui comparaît en même temps qu'elle?
Sophie, sa mère et son beau-père ont pourtant été placés en garde-à-vue durant 48 h avant d'être mis en examen pour dénonciation calomnieuse, en 2009.
Aujourd'hui, les enfants, qui étaient très attachés à leur mère, ne voudraient plus la voir.
On comprend en tout cas mal pourquoi Sophie et Jack doivent passer au tribunal le 8 décembre. Si la justice française permet cela, c'est qu'il y a comme un dysfonctionnement.

Rendez-vous le lundi 8 décembre à 14h, à la 7 e chambre correctionnelle de la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence (palais de justice Monclar, rue Peyresc).

Il est très important d'être là, car c'est uniquement la mobilisation citoyenne qui a permis d'éviter le carnage dans cette affaire jusqu'à présent. En première instance, en janvier 2014, ils ont été condamnés à 6 mois de sursis, avec 18 mois de mise à l'épreuve, et interdiction pour Jack d'entrer en contact avec les enfants. En outre, il a une "obligation de soins". Mais, le pire, ce sont les 12.000 € de dommages et intérêts qu'ils doivent verser à la "victime", le père des enfants.
En tant que citoyens, nous devons être présents pour montrer que nous ne sommes pas dupes et que nous demandons une justice efficace, qui aille au bout des dossiers, et qui tente réellement de protéger les victimes comme le précisent nos lois.
Source (et suite) du texte : Donde Vamos

Voir aussi les pages : Réseaux pédocriminels et satanisme / Outreau l'autre vérité

 

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