mardi 24 mars 2015

Habana Meditation (ou Méditation cubaine)

Petite initiation à la Méditation cubaine. La "Habana Meditation" peut se faire en silence ou accompagnée de musique, par exemple :



Ibrahim Ferrer, Marieta

Ibrahim Ferrer Planas est un chanteur cubain, né le 20 février 1927 à San Luis, près de Santiago de Cuba, et mort le 6 août 2005 (le 2 août il donnait encore un concert au festival Jazz in Marciac), à l'hôpital CIMEQ de La Havane.
Source (et suite) du texte : wikipedia



Compay Segundo - Sabroso (Savoureux)

Compay Segundo, pseudonyme de Máximo Francisco Repilado Muñoz (né le 18 novembre 1907 à Siboney (en) et mort le 14 juillet 2003 à La Havane) est un guitariste et chanteur cubain.
Source (et suite) du texte : wikipedia



Buena Vista Social Club

Le Buena Vista Social Club était une mythique boîte de nuit dans la banlieue de La Havane à Cuba (situé « Calle 41 » entre les numéros 46 et 48, dans le quartier Marianao). Après la révolution cubaine de 1959, cette boîte de nuit disparut.
Cinquante ans après sa fermeture, son nom fut repris pour un projet musical, (...)
Source (et suite) du texte : wikipedia



Buena Vista Social Club - Hasta Siempre (**)



Version originale de Carlos Puebla - Hasta Siempre

Hasta siempre est une chanson écrite en 1965 par Carlos Puebla, elle a pour sujet le commandant Ernesto Che Guevara au moment où celui-ci quitte le gouvernement de Fidel Castro et part pour la Bolivie.
Source (et suite) du texte ; wikipedia

Carlos Manuel Puebla, né le 11 septembre 1917 à Manzanillo (à l'ouest de Santiago de Cuba) et décédé le 12 juillet 1989 à La Havane, était un compositeur cubain.
Source (et suite) du texte : wikipedia



Musiciens de rue, Cuba - à partir de 1' - Hasta Siempre



Musiciennes de rue, Varadero, Cuba  - Hasta Siempre



Jeune femme cubaine - Hasta Siempre



Version française (et paroles) de Pierre Vassiliu (avec des musiciens cubains) - Hasta Siempre


Le Che en pleine "Habana Meditation"

Comme on peut le voir sur les photos le Che était un grand pratiquant de la "Habana Meditation", s'astreignant à trois séances par jour. (Les vitoles que le Che et ses compagnons fumaient sont devenus la marque Cohiba en 1966). Mais à moins que vous soyez cubain (ou particulièrement fortuné), un rythme de une ou deux méditations par semaine (ou par mois) est déjà profitable.

Car si la méditation cubaine peut se faire n'importe où, n'importe quand et dans n'importe quelle position (une position confortablement assise étant la plus habituelle), elle demande un investissement de départ et une dépense de cheminement.
Mise à part la vitole : de quoi la mettre en condition (un coupe cigare), de quoi l'allumer (une longue allumettes ou un briquet à gaz), de quoi la poser (un long cendrier), et de quoi en conserver (un humidor ou cave à cigare (*), comprenant un système d'humidification et un hygromètre devant s'approcher des 70 degré d'humidité).




Cuba, La Havane, fabrique de cigares Cohiba ("les cigares de Fidel et du Che")

Ensuite votre pratique peut commencer, une exploration riche (en raison de la variété des vitoles proposée par différentes marques - Cohiba, Cuaba, Hoyo de Monterey, Montecristo, Partaga, etc. - en différents formats - Figurado, Perfecto, Laguito, Robusto, Corona, etc.) pour étonner tous vos sens, la vue, le toucher, l’ouïe, l'odorat, mais surtout le goût. Pour jouer avec vos sensations et les volutes de fumée manifestations éphémères sculptant l'espace.
(Comment faire des ronds de fumée : wikihow).
(Suivant la vitole choisie votre méditation aura avantage à se faire entre les repas ou après un bon repas, accompagné d'un café correspondant, ou d'un alcool ambré - par exemple un brandy de Jerez).

Bon je vous laisse il est l'heure de ma séance. (Signé un pratiquant débutant).

Voir aussi la page : Ernesto Guevara, enquête sur un homme de légende


Adepte en samadhi.


(*)  L'humidor est une création récente de Zino Davidoff.

Zino Davidoff est un négociant de cigares, né le 11 mars 1906 à Kiev, décédé le 14 janvier 1994 à Genève.
Citation de Zino Davidoff : « Il y a dans les gestes lents, dignes, mesurés du fumeur de cigare une cérémonie qui permet de retrouver des rythmes oubliés et de rétablir une communication avec soi-même. »
Selon Jean-Claude Narcy dans la préface d'un livre, quatre mots résument Zino Davidoff : élégance, humanisme, humour et séduction.
L'homme qui fit de son nom une marque de légende, en initiant les épicuriens d'Europe aux plaisirs subtils du cigare, naquit, en Ukraine en 1906, dans une famille modeste de commerçants juifs. Émigrée en Suisse en 1911, elle ouvrit un magasin de tabac à Genève qui allait devenir La Mecque européenne du cigare. En 1925, le jeune Zino alla perfectionner sa connaissance du produit en Argentine, puis au Brésil. C'est cependant à Cuba qu'il estima réunies les conditions propices à la création du cigare parfait.
Source (et suite) du texte : wikipedia
Site officiel : Davidoff (Genève)

Bibliographie :
- Le livre du connaisseur de cigares, Éd. Robert Laffont, Paris 1967.
- Histoire du Havane, Ed. Briand, 1981
Dieter Wirtz, Zino Davidoff : l'homme au cigare, Ed. Calmann-Lévy,‎ 2006
Commande sur Amazon : Livre du connaisseur de cigare




Thank you Zino (1994)
A l'origine la marque Davidoff était crée par Hoyo de Monterrey (Cuba), actuellement ce ne sont plus des Havanes mais des cigares dominicains.




Maya Selva, autre productrice de cigares, mais au Honduras (France info, 2014)
Site officiel : Maria Selva


Un cigare est un cylindre formé de feuilles de tabac : une feuille à rouler est enroulée en spirale sur d'autres feuilles pliées, roulées (ensemble que l'on nomme « liga » ou « ligada » pour les Cubains), ou hachées en petits morceaux (pour les cigares de moindre qualité). Le bout appelé « pied » est porté à incandescence, et l'autre extrémité, que l'on coupe, est appelée « tête ». Le mode de consommation vise soit à inhaler la fumée produite (*), soit à la garder en bouche.
Source (et suite) du texte : wikipedia
(*) Erreur : on ne fume pas un cigare comme une cigarette (la fumée ne s'avale pas).

Quelques bons liens pour la Suisse (avec des ventes à l'international pour certains) :
Gérard Père & fils (magasin à Genève, belle qualité des vitoles)
Gesto Cigars (magasin à Genève, bons prix, vente en ligne)
Tabac Rhein (autre magasin à Genève)
Le Cigare (magasin à Nyon, vente en ligne, bons prix, avec une description des Vitoles)
Cigar Passion (magasin à Nyon, vente en ligne, bons prix)
Havana smokers club (vente en ligne, permet de commander des Vitoles à la pièce)
Puro Express (duty free)
Hintertabak (importateur suisse)
etc.
(Outre le commerce spécialisé on en trouve aussi quelques uns chez Denner et Aligro - promotions de la semaine).
Infos sur l'Humidor : Cave à Cigares
Blogs : Cigares cubains / Les cigares selon Edmond / Cigares et contemplation
Site dédié (en anglais) : Cuban Cigars / Cigar Inspector / Cigar review

Dépliant (13 p.) avec l'essentiel sur le cigare :
Alban Cordier, Bien déguster un cigare, Ed. SEFI, 2010
Commande sur Amazon :  Bien déguster un cigare


(**) Hasta Siempre, paroles et traduction :

Aprendimos a quererte
desde la histórica altura
donde el Sol de tu bravura
le puso cerco a la muerte.
On a appris à t'aimer
Depuis la nuit des temps
Où le soleil de ta bravoure
A assiégé la mort

Chorus :
Aquí se queda la clara,
la entrañable transparencia,
de tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.
Ici demeure la claire,
La tendre transparence
De ta chère présence
Commandant Che Guevara

Tu mano gloriosa y fuerte
sobre la Historia dispara
cuando todo Santa Clara
se despierta para verte.
Ta main glorieuse et forte
Sur les pousses de l'histoire
Quand tout Santa Clara
Se réveille pour te voir.

Chorus

Vienes quemando la brisa
con soles de primavera
para plantar la bandera
con la luz de tu sonrisa.
Tu viens brûlant la brise
Avec les soleils de printemps
Pour planter le drapeau
Avec la lumière de ton sourire

Chorus

Tu amor revolucionario
te conduce a nueva empresa
donde esperan la firmeza
de tu brazo libertario.
Ton amour révolutionnaire
Te conduit à une nouvelle entreprise
Où l'on attend la fermeté
De ton bras libérateur

Chorus

Seguiremos adelante,
como junto a ti seguimos,
y con Fidel te decimos :
«¡Hasta siempre, Comandante!»
Nous continuerons au devant
Comme avant, nous continuerons
Et comme Fidel, nous te dirons :
"A jamais Commandant"
   

* * *

MAJ
Comment le cigare s'est démocratisé
Par Joëlle Mission, 29 Mars 2015

Autrefois réservé à l’élite, le cigare est aujourd’hui dans toutes les bouches.
  
Assis dans le profond fauteuil en cuir brun de sa boutique de cigares La Couronne, à Nyon, Alexis Aazam, l’air désinvolte et le cigare à la main, raconte: «Pour moi, le cigare, c’est une attitude d’élégance, un état d’esprit, un comportement. C’est la recherche du moment parfait. Un plaisir purement épicurien.»
Epicurien. Ce mot revient constamment au fil des discussions avec les amateurs de cigares. Marc Kuglin, président du Club Cigare de Genève, complète: «Le cigare, c’est le plaisir sans excès.»
La preuve, «depuis une quinzaine d’années, le cigare s’est vraiment démocratisé», affirme Alexis Senn, patron de Tabac Besson, à Lausanne. La clientèle type n’existe plus vraiment: hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, tous s’y adonnent.

Réputée pour ses spécialistes du cigare et pour la qualité de ses ventes, la Suisse compte de nombreux clubs d’amateurs qui réunissent les aficionados. Dans un contexte où le tabac est diabolisé, ces associations témoignent d’une sorte de solidarité entre fumeurs de cigares, considère Marc Kuglin. Beaucoup d’entre eux déplorent la loi fédérale de 2010 sur la protection contre le tabagisme passif «qui met tout le monde dans le même panier».

Le seul moyen de fumer à l’intérieur est donc aujourd’hui de disposer d’un lieu privé. C’est le cas du Speakeasy Cigar Club à Genève, qui possède son propre bar, accessible aux membres. Dans les lieux publics, certains fumoirs, généralement très cosy, accueillent les amateurs. Les plus réputés? Le Habana Bar du Palace à Lausanne, l’InterContinental à Genève ou le restaurant de Benoît Violier à Crissier (VD).
Les rencontres peuvent parfois prendre une plus grande ampleur, comme lors du Festival del Habano qui se déroule chaque année au mois de février à Cuba. En 2013, l’importateur officiel de havanes en Suisse, Intertabak, avait organisé le premier Habanos Day, à Zurich. L’expérience n’a pas été reconduite l’année dernière et rien n’indique encore qu’elle aura lieu cette année.

Côté ventes, les chiffres confirment pourtant un engouement: plus de 32  millions de cigares ont été importés en Suisse en 2013. C’est environ 14  millions de plus qu’en 2010. Selon les spécialistes interrogés, les marques cubaines restent les plus sollicitées: Partagas, Cohiba, Romeo y Julieta, Upmann, Montecristo…

L’idée selon laquelle un bon cigare est un «havane», un cigare cubain, est encore très répandue. Pourtant, de plus en plus de marques d’autres provenances se distinguent. Ainsi, le Nicaragua, la République dominicaine, le Honduras et le Brésil figurent parmi les plus grands exportateurs de cigares faits main. La marque suisse Davidoff est également très demandée et sa réputation gage de qualité.

Ces concurrents, qui grandissent de façon exponentielle, ne sont pas les seuls à titiller la suprématie cubaine. L’assouplissement annoncé de l’embargo des Etats-Unis à Cuba pourrait aussi changer la donne. «Sachant que les Américains sont les premiers consommateurs mondiaux de cigares, la qualité risque d’en pâtir si la production cubaine ne s’adapte pas efficacement», estime Alexis Senn.

Et si la qualité baisse, les consommateurs risquent d’aller voir ailleurs. «Ce qui signifie un potentiel assèchement du marché cubain», ose Alexis Aazam. Par ailleurs, avec une plus grande demande, Marc Kuglin estime aussi que Cuba n’hésitera pas à augmenter les prix. «Au final, on aura peut-être des cigares plus chers mais de qualité moins bonne.»

Et le cigarillo ?

Par contre, le cigarillo souffre du désintérêt de la majorité des amateurs du bâton de chaise. Si, a priori, il s’apparente à un «petit cigare», en réalité il est souvent considéré comme une cigarette. La première raison à cela, explique Alexis Senn, c’est son mode de fabrication: à la machine et à la chaîne.

Même s’il existe des marques de cigarillos roulés à la main comme les Petit Nobel ou quelques marques cubaines. La deuxième raison, c’est la façon de le fumer, plus proche de la manière dont on fume une cigarette. Plus compulsive, plus rapide, moins centrée sur la qualité gustative du produit. Et, surtout, la fumée d’un cigare, elle, ne s’avale pas. 

Il n’empêche, le cigarillo a souvent meilleure presse que la cigarette en raison de ses composants naturels. C’est en partie vrai. Alexis Senn remarque: il faut que la mention 100% tabac figure sur l’emballage pour s’assurer que des cigarillos sont naturels. «Mais beaucoup proposent des arômes comme la vanille ou le chocolat. Dans ceux-ci, des agents chimiques sont ajoutés, et les capes sont souvent lyophilisées.» 
Source : Bilan

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