mercredi 1 avril 2015

Comme pour les humains la méditation déstresse les animaux.

Shanti (en samadhi lors de sa 5e séance)


Comme pour les humains la méditation déstresse les animaux. 
Par Sandrine Martin, le 01.04.2015 - Tribune de Genève

L'EPFL de Lausanne, en partenariat avec la faculté de psychologie de l'Université de Genève, s'est penché sur la méditation animale et en a conclut aux mêmes bienfaits que pour l'homme. Les zones du cerveau correspondant au stress sont ainsi désactivées, dès les premières séances, contrairement à celles du plaisir, plus ou moins stimulées.
Un minimum d'effets se rencontre chez tous les sujets (à savoir une dizaine de souris dressées et autant de chiens) mais le plus remarquable a été de constater, après une familiarité avec la pratique méditative, l'émergence d'une activité cérébrale originale dans des zones disparates du cerveau, connectées entre elles par à une suractivité de la glie (les cellules entourant les neurones et fournissant leurs nutriments).

Ce phénomène était seulement apparu chez quelques grands méditants (Mathieu Ricard avait mentionné le chiffre de cinq, en précisant ne pas en faire partie), tous de vieux maîtres bouddhistes ayant derrière eux une vie entière de pratique. Vous serez étonnés d'apprendre que plus de la moitié des chiens (6 sur 10) sont parvenus aux mêmes résultats au bout de cinq à six semaines !
Parmi eux un surdoué en la personne animale de Shanti ("paix" en sanskrit - voir la photo), qui a atteint ce stade (que les bouddhistes associent à l'éveil) après 5 séances seulement !
Les chiens (davantage que les souris) seraient-ils plus spirituels que les hommes ?  La question semble avoir été résolue, et la réponse est oui.

Un chercheur de l'EPFL, le Pr. H. Courge, a découvert une nouvelle neurohormone, lors de la fameuse 5e méditation de Shanti, dénommé pour la circonstance SHANTI5, produite par la glande pinéale. Nous l'avons interrogé ce matin dans son laboratoire.

TdG Professeur Courge, avez-vous découvert la pilule de l'éveil ?

Pr. Courge : La question trouvera peut-être sa réponse prochainement. Etes-vous partante pour des essais cliniques ? Pour l'instant elle en soulève d'autres. Par exemple, quelles sont les rapports entre le néo cortex et la conscience ? La production de cette neurohormone est davantage un effet physico-chimique d'un état modifié (que vous nommez l'éveil) que l'inverse. La "pilule de l'éveil" pourrait alors se révéler être une "pilule de Soma" [NdR : référence au Meilleur des Mondes d'Aldoux Huxley], n'agissant pas sur la conscience mais sur le bien-être. Nous en sommes réduit à des hypothèses, elle pourrait aussi se contenter d'accroître l'échange d'information entre l'ensemble des cellules du cerveau, agissant ainsi sur l'intelligence globale. Ce qui serait déjà pas si mal !

TdG : Je vais réfléchir à votre proposition. Et quelle serait la date de cette première expérimentation (dois-je reporter la date de mes prochaines vacances) ? 

Source (et suite) du texte : TDG

 

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