lundi 31 octobre 2016

Email gate, le retour

MAJ de la page : Hillary Clinton / Donald Trump



Discours humoristique de Donald Trump (New-York, Alfred E. Smith Memorial Foundation Dinner, diner annuel de charité, 20 octobre 2016), revenant notamment sur l'affaire des Email.



Michael Moore: «L'élection de Trump va être le plus grand F*CK YOU jamais vu dans l'histoire de l'humanité. Et ça va faire du bien.»

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«Email gate» : le FBI connaissait depuis des semaines les emails de Clinton sur lesquels il enquête
Le 30 oct. 2016- RTFrance

Le FBI connaissait depuis longtemps l'existence de nouveaux mails envoyés par Hillary Clinton avec une adresse privée, alors qu'elle était secrétaire d'Etat. Pour autant, l'agence a annoncé la réouverture d'une enquête il y a deux jours seulement.

D'après le témoignage d'un responsable des autorités américaines cité par l'agence Associated Press dimanche 30 octobre, l'agence fédérale américaine avait connaissance depuis plusieurs semaines des mails d'Hillary Clinton au sujet desquels elle a annoncé la réouverture d'une enquête, vendredi 28 octobre.

Ce jour-là, le directeur du FBI James Comey avait provoqué un coup de tonnerre dans la campagne présidentielle américaine, en faisant savoir qu'il allait rouvrir l'enquête sur l'utilisation d'une adresse mail et d'un serveur privés par la candidate Démocrate, alors qu'elle était secrétaire d'Etat du président Barack Obama (entre 2009 et 2013). Le FBI, avait-il alors expliqué à des membres du Congrès américain, avait en effet «appris l'existence de [nouveaux] mails qui paraiss[aient] pertinents», et souhaitait déterminer s'ils comportaient «des informations classifiées». Ces courriels, selon le journal The New York Times, auraient été découverts par le FBI à la suite de la saisie d'appareils électroniques appartenant à Huma Abedin, une assistante d'Hillary Clinton, ainsi qu'à son mari Anthony Weiner.

Cette actualité inattendue a jeté une ombre soudaine sur la route de l'ex-première dame vers la Maison Blanche, qui parvenait alors à se démarquer clairement de son concurrent républicain dans les sondages. A moins de deux semaines de l'échéance présidentielle du 8 novembre, le retour sur le devant de la scène de cet «Email gate» devrait fournir un angle d'attaque sur mesure pour Donald Trump.

Le champion du camp Républicain a en effet invoqué à de très nombreuses reprises ce sujet au cours de la campagne, dans le but de décrédibiliser sa rivale, qu'il qualifie ouvertement de «corrompue». En juillet dernier, notamment, le milliardaire avait accusé Hillary Clinton d'avoir cherché à acheter le Procureur général Loretta Lynch, qui enquêtait sur cette affaire de mails.

Les adversaires d'Hillary Clinton avaient noté que son mari Bill avait rencontré Loretta Lynch quelques jours avant que celle-ci ne prenne la décision de renoncer aux poursuites contre la candidate Démocrate au sujets des fameux courriels privés. Une rencontre ayant abouti à un arrangement, a fustigé Donald Trump, selon qui Loretta Lynch a marchandé la sauvegarde de son poste.

Lire aussi : La frénésie des sondages sème la confusion sur l'issue de l'élection américaine

L'«Email gate» : un boulet pour Hillary depuis 2015

La controverse prend son origine en mars 2015, lorsqu'est portée à la connaissance générale l'emploi par Hillary Clinton d'une adresse électronique et de serveurs privés lorsqu'elle était secrétaire d'Etat – alors qu'elle aurait dû utiliser les adresses mails officielles du gouvernement. De nombreux membres du Congrès avaient reproché à l'ex-chef de la diplomatie américaine d'avoir violé les procédures obligatoires et d'avoir compromis des informations confidentielles de l'Etat, tandis le FBI avait ouvert une enquête, afin de déterminer si des informations secrètes avaient été diffusées via les serveurs de communication privés – les rendant donc théoriquement accessibles à des personnes mal intentionnées.

Hillary Clinton était finalement sortie indemne de cette procédure,  apprenant, en juillet 2016, que l'agence fédérale avait décidé de recommander l'abandon des poursuites contre elle, et se contentait de lui reprocher une «négligence extrême».

Le répit aura toutefois été de courte durée, avec la réouverture de l'enquête à la suite de la découverte de nouveaux mails...

Une épée de Damoclès qui s'ajoute à l'averse de fuites de WikiLeaks

Cette menace vient s'ajouter à la publication quotidienne par WikiLeaks de salves de courriels piratés du directeur du cabinet d'Hillary Clinton, John Podesta, dont certains contenus s'avèrent compromettants pour l'image de la candidate à l'élection présidentielle.

Au total, le site fondé par Julian Assange doit rendre accessible d'ici le 8 novembre pas moins de 50 000 emails du responsable Démocrate, mettant à nu, notamment, les doutes émis par des proches d'Hillary Clinton sur sa capacité à gouverner le pays, sa volonté de tromper l'opinion publique et son goût du secret ou encore son rêve d'un monde sans frontières. Dans ce contexte, l'annonce du FBI pourrait bien être la goutte d'eau faisant déborder le vase – et détourner le cours de la campagne ?

* * *

Coup de tonnerre dans la campagne présidentielle américaine
Par Charles Gave, le 30 octobre 2016 - Institut des libertés

Vendredi soir, 12 jours avant l’élection aux USA, le FBI à la stupéfaction générale annonce par la bouche de son directeur général James Comey qu’il a décidé de rouvrir l’enquête en forfaiture contre madame Clinton. Voilà qui confirme au delà de tout ce qu’il pouvait espérer les accusations de Donald Trump qui n’a cessé d’appeler sa rivale « corrupt Hilary « (voir le précédent article : les casseroles de madame Clinton).

Voilà aussi qui risque de faire basculer l’élection.

Revenons en arrière pour mieux comprendre.
L’ explication officielle du changement d’attitude du FBI  est qu’une autre enquête, également confiée au  FBI portant sur un politicien démocrate de NY, pédophile notoire ( ce pourquoi il y avait enquête) avait vu les ordinateurs de ce sinistre personnage saisis  et que le FBI avait trouvé dans ses serveurs des dizaines de milliers d’emails envoyés par sa femme.

Rien de bien anormal me direz-vous.

Si ce n’ est que sa femme est l’amie de cœur et la principale collaboratrice depuis des années …. d’Hilary Clinton.

 Il semble bien que cette jeune personne ait gardé copie des emails de madame Clinton dans ses ordinateurs à elle (on sait que madame Clinton avait installé chez elle un serveur parfaitement illégal et qu’elle avait fait détruire tous ses emails par des professionnels APRÈS que le Congrès lui ait donné l’ordre de tout livrer, ce qui constitue une double forfaiture).

Rien ne prouve que cette jeune personne ait été aussi diligente dans la destruction de ses documents à elle et comme elle est d’origine Saoudienne et d’une famille très liée aux frères musulmans, il est peut être légitime de se demander si nombre de gens au Moyen Orient n’ avait pas eu accès à toutes les décisions de la diplomatie US en temps réel…hypothèse  embarrassante à tout le moins et qui expliquerait en partie peut être les foudroyants résultats de monsieur Obama au Moyen- Orient ou en extrême orient.

L’ enquête menée par le FBI avait cependant été conclue à la stupéfaction générale en Juillet 2016 par une demande de non lieu par monsieur Comey qui avait souligné que madame Clinton avait à peu près commis tous les crimes que l’on pouvait lui reprocher mais qu’il ne demandait pas d’inculpation …car elle ne se rendait pas bien compte des conséquences de ses actions.

Voilà une nouvelle un peu inquiétante si elle venait à occuper la fonction présidentielle aux USA.
La découverte de milliers d’emails de madame Clinton chez sa collaboratrice préférée risque de  prouver au delà de tout ce qui est raisonnable la culpabilité de madame Clinton.
Et donc faire tomber tout l’appareil crapuleux qu’avaient monté  les Clinton pour contrôler le parti démocrate  depuis trente ans, à grand coup de corruption.
 D’où sans aucun doute le revirement rapide du directeur du bureau, peu enclin à se sacrifier.
 Quand le bateau coule, les rats quittent le navire.
Depuis cette date fatidique de Juillet, beaucoup de choses se sont passées  en sus de ce coup de tonnerre, qui commençaient à faire un peu désordre,  et je les mentionne sans ordre d’importance particulier.

En premier lieu, nous avons eu une véritable révolte de tous les cadres dirigeants du FBI contre cette décision, les mêmes cadres faisant passer dans la presse de plus en plus d’informations montrant les pressions que le ministère de la justice avait exercé contre le FBI pour bâcler et fermer le dossier.
–Ensuite, il a été appris que celui qui menait l’enquête au sujet des turpitudes (le numéro 2 du FBI) avait une épouse qui se présentait comme candidate démocrate en Caroline du Nord, dont le gouverneur est le plus ancien ami des Clinton. Rien d’anormal  jusque là. Ce qui est plus étonnant est que  les Clinton avaient subventionné la  candidate à hauteur de $.. 650 000 , ce qui n’est pas rien. La femme du directeur qui mène l’enquête reçoit 650 000 dollars de la personne sur laquelle son mari enquête ? Voilà qui ressemble fort à une corruption et le directeur général adjoint aurait dû à tout le moins se désister.

 Enfin, nous avons appris grâce à Wikileaks que le parti démocrate payait des mauvais garçons pour créer des incidents raciaux et violents lors des réunions organisées par monsieur Trump, ce qui est passible de prison et monsieur Podesta le Président du parti risque de se retrouver à l’ombre d’ici peu, lui aussi.

Toujours par Wikileaks, nous apprenons que Bill Clinton a touché plus de 30 millions de dollars de  » speaking fees » payés par des entreprises du style UBS qui avaient des ennuis avec la justice américaine. Curieusement, ces ennuis s’atténuaient une fois les Clinton payés.
Rajoutons que la ministre de la justice dans l’administration Obama, très vieille alliée des Clinton a refusé de témoigner devant le Congrès sur les pressions qu’ elle a exercé sur le FBI de peur de s’ inculper elle même (utilisation du cinquième amendement pour les spécialistes).
Et donc l’administration Obama et Obama lui-même sont compromis jusqu’au cou dans toute cette galère, et on le sait puisque le Président envoyait des emails sur le serveur illégal d’Hilary sous un pseudonyme, a ;ors qu’il a toujours soutenu qu’il ne savait pas que madame Clinton avait son propre server (merci encore Wikileaks).

Tout cela confirme ce que j’explique depuis des années : une classe criminelle sans aucune considération pour la Loi avait pris le pouvoir aux USA et contrôlait ministère  de la justice, FBI, parti démocrate, une bonne partie des media officiels et que sais je encore…
Les États- Unis étaient en fait rapidement en train de devenir une république bananière.
Bien entendu Obama fait partie de cette clique puisque c’était le candidat du parti démocrate de Chicago, de loin le plus corrompu aux USA et donc madame Clinton se croyait vraiment au dessus des lois puisqu’elle tenait le Président lui même.
Grâce à Dieu, mais surtout  grâce à Wikileaks et à des hommes et des femmes honnêtes au FBI, la vérité l’emporte, les crapules sont démasquées, comme à la fin du Tartuffe et j’en suis fort aise.

La question suivante doit maintenant être abordée:
Que va-t-il se passer maintenant ?

Jamais les milliers d’email ne pourront être traités dans les jours qui viennent et donc l’élection va avoir lieu dans la plus grande incertitude juridique. Si des preuves certaines sont trouvées, madame Clinton ira en prison, certainement.
Si les citoyens sont assez bêtes pour voter pour quelqu’un qui risque d’aller en prison à peine élue (ce que je ne crois pas), ou si la machine électorale démocrate réussit à voler l’élection comme pour Kennedy,  alors nous aurons une crise de régime aux USA , de nature constitutionnelle.
Le Président nouvellement élu sera traduit devant un tribunal constitué par le congrès et sera sans doute ‘ impeached » par la chambre des représentants qui laissera au sénat la responsabilité de destituer le Président.
Voilà qui rendra les US quasiment ingouvernables pendant au moins deux ans, jusqu’à l’élection suivante.

Si monsieur Trump est élu, ce qui me parait de plus en plus probable,  madame Clinton et sans doute son Bill de mari iront en prison où ils risquent de retrouver une grosse partie de l’administration Obama, en commençant par la ministre de la justice.
Et je ne pense pas que le Président Trump sera particulièrement généreux pour ceux qui l’insultent depuis plus d’un an.
Il va vouloir faire des exemples et il l’a promis au Peuple.

Pour éviter tous ces ennuis, le Président Obama peut choisir de pardonner madame Clinton, monsieur Clinton, son ex ministre de la justice et peut être le précédent ministre de la justice, ce qu’il a le droit de faire.
Mais on imagine l’impact sur le peuple si toutes ces crapules échappaient au châtiment qu’ils méritent.
Et le Président sortant en sortirait complètement déshonoré,  ce qui pour un homme aussi vaniteux que monsieur Obama serait difficile à accepter
Et cela voudra dire aussi la mort des élus démocrates à l’élection suivante et peut être la disparition du parti…
De toutes les façons, il va falloir que le parti démocrate se purge de toutes les créatures des Clinton, plus corrompues les unes que les autres.
Et croyez-moi, les couteaux commencent à sortir chez les démocrates « honnêtes », et il y en a beaucoup.

Bref, nous rentrons dans des temps intéressants et je deviens de plus en plus optimiste.
Après le Brexit, la chute du gang Clinton aux USA.
Ma foi en la Démocratie remonte à vue d’œil.
Le monde va de mieux en mieux

Economiste et financier, Charles Gave s'est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 " Des Lions menés par des ânes "(Editions Robert Laffont) où il dénonçait l'Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage "L'Etat est mort, vive l'état" Editions François Bourin 2009 prévoyait la chute de la Gréce et de l'Espagne. Il est le fondateur et président de Gavekal research (www.gavekal.com) et Gavekal securities.

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